Affections touchant les cheveux

Alopécie /Chute de cheveux

Le cheveu fait partie avec les poils et les ongles de ce que l’on appelle les « phanères ». Ces trois excrétions cutanées ont en commun qu’elles sont constituées par une protéine dure mais souple qui s’appelle la « kératine ». Comme les poils et les ongles, les cheveux ont principalement un rôle de protection. Ils protègent la boîte crânienne des chocs, qu’ils soient physiques ou thermiques. Mais dans toutes les cultures du monde, ils ont aussi été utilisés comme parure et comme outil de séduction, plus particulièrement par les femmes.

En tant qu’émonctoire « secondaire et accessoire », le cheveu a besoin que cet émonctoire principal qui est le rein fonctionne bien. À son tour, celui-ci a besoin du poumon pour bien jouer son rôle. En effet, une bonne oxygénation est essentielle pour faire « exploser » les toxines contenues dans le sang, permettant ainsi de diminuer leur taille. Ce n’est qu’à partir de ce moment-là qu’elles peuvent être éliminées par le rein, pour lequel elles sont « naturellement trop grosses ».

Mais l’hygiène morale ou plutôt psychologique est aussi essentielle à la santé du cheveu. La santé du cheveu dépend beaucoup du système hormonal. Or, celui-ci est en relation très étroite avec nos émotions et nos comportements en général. C’est, par exemple, la présence excessive d’hormones mâles qui est à la base de la calvitie. Or, il est assez intéressant de réfléchir un peu à ce qui se passe de nos jours.

L’alopécie (chute des cheveux) était jusqu’à nos jours un problème qui touchait principalement, voire exclusivement les hommes. Depuis la « libération » des femmes, celles-ci travaillent, vivent et se comportent comme des hommes et sont maintenant quasiment autant touchées qu’eux par les problèmes de chute de cheveux. Car cette conquête s’est accompagnée de celle des stress et des tensions des hommes et, par conséquent, d’un certain nombre de leurs pathologies et déséquilibres. Quand un cheveu tombe, sa mort remonte à un minimum de trois mois aussi nous devons en rechercher les causes à cette époque et non dans l’instant. Le cheveu possède un rapport symbolique fort avec celui qui le porte. Il représente à la fois nos racines, car il porte nos mémoires et à la fois notre antenne qui nous relie au Ciel.

Dans les deux cas, il est le « fil de notre âme ». Il est une projection de nous-mêmes, de nos idées, de nos pensées et de notre personnalité. Il existe enfin une relation étroite entre les peurs et le cheveu. Cette relation se comprend lorsque l’on sait que l’émotion gérée par l’Eau est la peur. L’énergie de ce Principe a la charge des stress, des émotions fortes et des glandes surrénales qui sécrètent dans notre corps ces hormones de l’instinct de survie que sont l’adrénaline et la noradrénaline ainsi que les corticoïdes naturels. Toute situation de peur ou de stress intense va entraîner bien entendu une réaction immédiate, voire même anticipée, de ces glandes qui ne sera pas sans conséquence sur le cheveu.

Celui-ci peut alors être endommagé, voire étouffé. C’est la chute brutale bien connue, la pelade qui arrive après une peur intense (accident de voiture ou attentat par exemple). La réaction peut aussi toucher la structure même du cheveu et s’y inscrire. Les chutes de cheveux sont en général liées à la perte ou à la peur de perdre quelque chose d’important dans notre vie. Il peut s’agir d’un être cher, d’un travail, d’un engagement, d’une valeur, la perte (ou l’abandon) pouvant être réelle ou symbolique, vécue ou imaginaire. Lorsque ce genre de situation traumatise un individu, celui-ci est touché dans ses structures profondes.

Le Principe de l’Eau est alors fragilisé et si le choc est important, la chute des cheveux peut même être très rapide et ne pas attendre les un à trois mois habituels que met un cheveu pour mourir.

Cheveux cassants / Cheveux secs

Ainsi que nous l’avons vu précédemment, nos cheveux représentent nos racines, nos structures et nos mémoires profondes. Il est clair et simple de déduire que s’ils sont cassants, cela signifie que nos repères intérieurs profonds sont fragiles. Qu’est-ce qui fait que nos structures sont peu solides ? Le caractère sec de notre chevelure nous parle sans doute de la même « sécheresse » en nous. Avons-nous peur de nos sentiments ? Avons-nous peur qu’ils nous débordent ? En tout cas, cette sécheresse rend les cheveux encore plus cassants.

Nous avons à nous sécuriser par rapport à nos croyances et à mettre un peu plus de souplesse en nous par rapport aux croyances des autres, même si elles sont différentes des nôtres.

Cheveux gras

À l’inverse, les cheveux gras nous parlent de notre stratégie de fuite, de contournement de notre insécurité par rapport aux croyances et aux structures profondes. Nous ne nous rigidifions pas, au contraire nous assouplissons, nous enduisons de sébum pour que rien ne puisse adhérer sur nous. Nous faisons ce qu’il faut pour que les choses glissent sur nous. Mais la protection de ce type est aussi excessive que celle des cheveux cassants. Elle oblige à un lavage fréquent, car sinon elle produit ce que nous voulions éviter : elle salit.

Peut-être devons-nous accepter un peu plus de laisser les idées extérieures pénétrer en nous. Si elles ne nous conviennent pas, nous avons des moyens naturels prévus pour les éliminer. Alors, pourquoi s’en protéger avant qu’elles ne nous atteignent ?

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