Oedème

L’œdème est une infiltration de liquide séreux dans une zone ou un tissu de l’organisme. Cette infiltration produit un gonflement de la zone du corps touchée (cheville, visage, etc.).

L’œdème accompagne en général deux types de déséquilibres. Il signe soit la présence d’une réaction allergique à quelque chose, soit d’une insuffisance cardiaque chez les personnes âgées (La cheville).

Nous sommes en présence d’une réaction de l’organisme qui se traduit par l’invasion d’une partie du corps par un liquide provenant du système sanguin ou lymphatique. Il y a, par conséquent, une déperdition de liquide vital, qui quitte son circuit normal et produit un gonflement, parfois dangereux (Œdème de Quincke) de la zone infiltrée. L’œdème est la plupart du temps le fait de personnes hypersensibles, réactives ou allergiques.

Selon la partie du corps touchée, nous pourrons affiner le sens de base de l’œdème qui est celui d’une fuite de vie, d’une déperdition interne d’énergie, due en partie à la réactivité excessive de la personne. À travers l’œdème elle dit clairement à quel point « ça la gonfle ». L’intensité de la réaction exprime aussi le besoin de se protéger. Lorsque par exemple, l’œdème se situe aux pieds ou aux chevilles, il parle de l’incertitude sur les attitudes à adopter, sur le manque de clarté des positions prises par les autres. Alors nous ne savons pas bien sur quel pied danser avec eux, et ça nous gonfle, cela nous durcit aussi les chevilles et enlève toute souplesse à la jambe qui devient dure. Cela signifie alors que par le type d’exigence et de réaction qui est celui de la personne, elle se fige, se rend toute souplesse impossible ou douloureuse. Ce type d’œdème peut aussi signer une faiblesse cardiaque. Cette faiblesse vient rajouter au sens de perte de vitalité, de sens fragile de la vie.

Dans le cas de l’œdème de Quincke, c’est le visage qui est touché, c’est-à-dire l’identité. Nous avons sans doute à nous interroger sur l’atteinte éventuelle perçue de cette identité. Avons-nous l’impression de ne pas pouvoir être nous-mêmes, nous exprimer et vivre librement ? Cela nous exaspère (nous gonfle)-t-il à ce point-là, au risque de nous mettre en péril (étouffement !) ? Avons-nous d’ailleurs l’impression d’étouffer dans notre vie, notre couple, notre famille, notre travail ? À nous de réfléchir.

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