La néphrite est une inflammation du rein, l’urétérite une inflammation de l’uretère et l’urétrite celle de l’urètre. Dans les trois cas, il s’agit d’une inflammation, la plupart du temps de type infectieux. Nous sommes dans le système urinaire qui gère et évacue les toxines, les vieilles structures, les mémoires anciennes et profondes, les croyances fondamentales. L’inflammation signe la présence d’émotions négatives, de colères rentrées, étouffées, non réglées.
Nous sommes sans doute là en présence d’une personne qui évacue des tensions ou des peurs profondes. Son rapport à la vie a dû être en soumission apparente et de nombreuses structures de fond, habitudes sociales, modes de pensée, croyances qui lui ont été inculquées, ont dû faire monter de la frustration, de l’insatisfaction, voire de la révolte. Le type infectieux signe, quant à lui, que pour l’individu la cause de ses « malheurs » lui est extérieure. Il n’est pas à même de prendre sa propre responsabilité qui réside dans le fait d’avoir continué à « porter » les schémas que d’autres lui avaient donnés. Or, qu’est-ce qui l’oblige aujourd’hui ?
Selon la zone enflammée, comme dans le cas de l’hématurie par exemple, le sens de cette inflammation prendra une profondeur plus ou moins grande. Il sera cependant bon de traiter l’état inflammatoire (l’homéopathie fonctionne remarquablement bien) et de réfléchir à ses causes, car nous sommes ici dans un système organique qui ne doit pas « garder » une mémoire inflammatoire ou infectieuse, au risque de devenir chronique ou de se généraliser.