Les troubles des règles ou de la menstruation, quelles que soient leur forme, hyperménorrhée, hypoménorrhée, règles douloureuses, irrégulières, signent un déséquilibre du système hormonal et en particulier de celui qui a la charge de la fécondité. En effet, les règles sont l’évacuation périodique de sang et d’éléments de la muqueuse utérine lorsqu’il n’y a pas eu de fécondation pendant le cycle. Cette notion est très importante car c’est elle qui nous donne l’idée générale.
Nous sommes en effet sans doute en présence d’une femme qui a besoin de se sentir utile ou de l’être réellement. Au plus profond d’elle, la notion de productivité (capacité effective à produire) est importante. Mais il existe aussi au fond une difficulté par rapport à la contrainte. Sens du devoir et besoin d’autonomie et de liberté s’entrechoquent à l’intérieur. La régularité du cycle et les contraintes physiques, qu’il impose, gênent. La contrainte potentielle de la grossesse et le besoin d’être « utile » se heurtent aussi. Être « mère » empêche d’être « femme » et oblige à « s’oublier ».
Il est alors intéressant de constater que c’est fréquemment avec des contraceptifs que l’on « règle » ces problèmes. Ceux-ci rendent le cycle « non dangereux ». Ils permettent de « contrôler » totalement. Ils libèrent la femme dans sa sexualité.
Il arrive parfois que l’image de la mère de la femme concernée soit mauvaise. Comme dans le cas de l’endométriose, celle-ci est mal vécue. Ces problèmes peuvent disparaître totalement après avoir fait la paix en soi, avec l’image de la mère.