Ménopause

La ménopause est ce moment si particulier de la vie d’une femme où elle cesse d’être fertile par arrêt de l’ovulation. Selon les femmes, cette phase est plus ou moins confortable et porteuse de troubles divers. Les deux troubles majeurs sont ceux des « bouffées de chaleur » et de l’ostéoporose.

L’image archétypale profonde de la femme est indissociable de celle de la mère. Un de ses rôles majeurs est encore d’être celle qui procrée. Cela a même d’ailleurs été pendant longtemps son seul « rôle » social. Les femmes stériles ou ménopausées étaient en effet considérées comme inutiles, improductives pour la collectivité ou la famille, au point qu’elles étaient, à certaines époques, et aujourd’hui encore dans certaines cultures, répudiées par leur mari.

Les troubles de la ménopause signent la difficulté, consciente ou non, d’accepter cette « perte d’utilité ». Souvent femme de devoir et bien investie dans le rôle de mère, la femme qui souffre de troubles de la ménopause a de la difficulté à se trouver un sens, une utilité, par elle-même, pour elle-même. Elle est souvent restée, depuis sa première grossesse, dans le rôle de la mère et n’a pas su ou pu « redevenir » femme, après les premiers mois, voire premières années de son enfant. Cette inscription dans ce rôle se marquait d’ailleurs beaucoup à une certaine époque et chez certaines générations, par le fait que le mari se mettait à appeler, dès son premier enfant, sa femme « maman » !

Force est de constater que les femmes qui « vivaient » bien leur ménopause, en parlaient comme une libération, une deuxième jeunesse, une possibilité de pouvoir enfin se laisser vivre une sexualité sans risque ou de ne plus être gênée par leurs cycles. Peut-être y a-t-il là une direction de réflexion intéressante pour celles qui souffrent de la leur ?

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