La structure musculaire d’un corps a la charge du mouvement, qu’il soit volontaire (muscles striés) ou involontaire (muscles lisses) et des réactions réflexes de protection. Les fibres musculaires agissent en se contractant et en se relâchant. Les claquages et les déchirures musculaires sont des traumatismes qui, du fait de la déchirure de certaines fibres musculaires, rendent le mouvement permis par ces fibres douloureux, voire dangereux (aggravation de la déchirure).
Nous sommes, par conséquent, dans une situation d’empêchement du mouvement, d’obligation, de contrainte à Ia non-action. Claquages et déchirures musculaires nous demandent sans doute de nous arrêter un peu. Ils nous obligent même. Nous devons certainement arrêter de courir, au propre comme au figuré. Ne serions-nous pas dans une dynamique de vie où nous « tirons trop sur la corde » où nous faisons trop de choses ou bien trop en force ? Le signal est clair, puisqu’il nous dit même que si nous insistons, le risque est de ne plus pouvoir « courir » du tout. Les sportifs qui n’ont pas respecté les temps de cicatrisation d’u claquage, en savent quelque chose. La récidive ou l’aggravation sont encore plus dommageables que la première blessure. Ils savent aussi que l’on peut « courir tout en étant relâché ». Alors quel est le pan de notre vie dans lequel nous agissons en tension, en force, avec excès ? Notre façon d’avancer est- elle trop crispée, avons-nous tendance à démarrer trop vite et à froid, sans avoir pris le temps de nous préparer ?
La partie du corps où le claquage ou la déchirure se produisent va nous renseigner à ce sujet. Il est clair qu’une déchirure au biceps (action) prendra un sens différent d’ure déchirure au mollet (relation) et que le côté concerné nous indiquera si cela est en rapport avec la symbolique maternelle ou paternelle. Il sera bon pour cela de se reporter à la partie du corps lésée.