L’hyperlaxité ligamentaire est, comme son nom l’indique, une laxité excessive des ligaments. Ceux-ci ayant pour fonction de tenir les articulations en place, leur souplesse excessive ne permet pas une tenue ferme de celles-ci et peut provoquer des entorses ou des luxations à répétition. Cette hyperlaxité peut être générale ou localisée sur une articulation précise, suite par exemple à des entorses répétées qui ont distendu ces ligaments.
La « tenue » du mouvement est, de toute façon, fragile. Celui-ci manque de rigueur ou de précision. Nous sommes là en présence de personnes dont la stabilité, la tenue générale sont fragiles. Cette fragilité s’illustre avec une vérité étonnante par exemple lorsque l’on serre la main à une personne ayant cette hyperlaxité. On a vraiment l’impression que si l’on serre trop fort ou que l’on secoue la personne, celle-ci va s’écrouler comme un château de cartes. Il est intéressant de constater qu’en homéopathie, l’hyperlaxité se traite avec des apports comme calcarea fluorica et silicea, c’est-à-dire des apports « minéraux » qui sont aussi utiles à la structure osseuse, faisant partie des douze sels biochimiques de base, mis en évidence par Schùssler.
Nous voyons bien là que nous sommes en présence d’une fragilité structurelle de la personne. D’ailleurs, bien souvent les personnes ayant de l’hyperlaxité ligamentaire, sont des personnes de type « fluorique », c’est-à-dire minces pour ne pas dire maigres. L’individu a par conséquent sans doute besoin de s’étoffer à tous points de vue. Tout son rapport à la vie doit prendre de la « teneur » et de la tenue. Il ne faut pas avoir peur de s’engager, d’être plus « présent » dans les choses, plus dense, plus incisif. Il serait sans doute bon d’avoir dans son rapport au mouvement (au propre comme au figuré) plus d’agressivité au sens noble du terme, plus de pénétration, plus de yang, tant sur le plan de la présence physique que de celle des opinions.