L’épicondylite est une inflammation des tendons du coude. Cette inflammation douloureuse, bien connue des tennismen (tennis elbow), rend certains mouvements du bras difficiles. Parmi eux, le fait de tendre le bras ou de tourner la paume de la main vers le haut, sont très désagréables et provoquent une souffrance parfois importante.
Nous avons là tous les ingrédients du sens. L’état inflammatoire signe une colère rentrée, retenue ou une émotion refoulée. Le geste rendu difficile est celui de tendre le bras et la main, ou de tourner celle-ci vers le haut. L’articulation douloureuse enfin est celle du coude, c’est-à-dire celle de l’acceptation. Nous sommes au niveau du bras, du rapport à l’action. L’épicondylite nous parle, par conséquent, de notre difficulté à accepter une action, une façon d’agir (de notre part ou de quelqu’un d’extérieur à nous). La retenue émotionnelle associée à cette non-acceptation est à la base de l’inflammation, aggravée par notre difficulté à « tendre la main » (pardonner, accepter, faire la paix) et à prendre de la hauteur ou du recul (tourner la main vers le haut).
Il est intéressant de rajouter à cela que l’épicondylite se traite de façon efficace, non pas en travaillant sur l’articulation du coude elle-même, mais au niveau cervical (colonne et plexus cervical), où se situent la véritable « origine » mécanique du problème. Nous voyons bien là à quel point il s’agit de quelque chose que nous avons de la peine à « avaler », à intégrer ou à exprimer. Cette localisation « cachée » au niveau cervical, précise l’idée que la tension vient bien de nous. Elle est la signature d’une incapacité inconsciente, réelle ou imaginaire, à gérer une situation ayant à voir avec un comportement ou une façon d’agir, venant principalement de nous et qui nous insatisfait. Seulement, le caractère inconscient de tout cela fait que nous ne comprenons pas, que nous insistons, que nous forçons, que nous nous entêtons dans notre façon de fonctionner.