Parkinson

La maladie de Parkinson est une atteinte neurologique cérébrale. Elle touche certains neurones et perturbe les gestes et les mouvements de la personne atteinte, et ce, avec une plus grande acuité lors des phases d’inaction. Tremblements, troubles du tonus, faciès figé, difficulté à l’écriture, sont autant de manifestations de cette pathologie. Il est intéressant de se pencher sur les cellules nerveuses concernées par cette atteinte. Il s’agit en effet de neurones dits « dopaminergiques », c’est-à-dire qui agissent, fonctionnent, grâce à une substance qui s’appelle la dopamine. Cette dopamine est ce que l’on appelle « un neurotransmetteur ». Elle est aussi ce que l’on appelle un « précurseur » de deux hormones particulières qui sont l’adrénaline et la noradrénaline. À quoi ces hormones servent-elles ? L’adrénaline accélère le rythme cardiaque, augmente la pression artérielle, dilate les bronches et les pupilles et élève le taux de sucre dans le sang. La noradrénaline a, quant à elle, un rôle de répartition dans le corps et de gestion des effets de l’adrénaline. Les effets de l’adrénaline sont bien connus à travers le processus de fuite par exemple ou d’agressivité. L’un des effets moins connus est celui de faire dresser les poils de la peau, phénomène mieux identifié chez l’animal que chez l’homme. Il est intéressant de se rappeler que les poils qui se dressent signifient la colère.

L’atteinte des cellules dopaminergiques qui est à la base de la maladie de Parkinson, nous dit par conséquent très clairement que nous sommes en présence d’une inhibition du processus de réactivité ou d’expression de la colère chez l’individu. La difficulté « au démarrage » des malades le montre bien aussi. Le second effet de cette atteinte est bien entendu la maladresse due aux tremblements et la difficulté à faire. La maladie de Parkinson atteint principalement les hommes.

Au vu de tout cela, le sens que nous pouvons donner est le suivant : il s’agit sans doute de personnes à qui, toute leur vie, « on » a dit ce qu’il fallait faire, comment et quand. Elles ont subi cela sans jamais se révolter (adrénaline), en rentrant leur colère, en étouffant leurs sentiments de révolte et leur envie de tout envoyer balader. Ce sont souvent des hommes et qui ont malheureusement bien souvent vécu cela dans leur couple. Cela n’est pas systématique, mais bien souvent la femme du « couple » (mère, épouse, sœur) est une femme forte, voire dominatrice ou étouffante. Il peut arriver que cette contrainte ressentie vienne du monde du travail ou d’une structure fortement contraignante, mais c’est plus rare. La responsabilité est partagée, entre la femme « forte » et l’homme qui accepte de subir. Le prix à payer peut sembler lourd mais il est toujours le signe d’une grande souffrance.

Ici aussi, il est intéressant de constater que la pathologie « choisie » retourne la contrainte contre celui ou celle qui l’a fait subir. La femme forte devra subir à son tour le mari faible. Elle ne peut plus lui dire de faire, elle devient obligée de faire elle-même et pour lui. Nous allons voir comment l’inverse de tout ceci s’exprime dans la sclérose en plaques.

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