Nous sommes ici en présence de manifestations dues au système nerveux autonome. C’est la raison pour laquelle elles se manifestent à travers des parties du corps (organes digestifs, respiratoires, circulatoires, etc.) ou des fonctions régies par ce système nerveux. C’est également une des raisons pour lesquelles une certaine médecine « nie » le caractère « réel de maladie » à la spasmophilie et la classe dans la catégorie « poubelle » de la psychosomatique. On voit bien que ceux qui prétendent cela n’en ont pas souffert. Ils ressemblent beaucoup à ceux qui à une époque pas si lointaine, considéraient l’épilepsie comme une maladie mentale, traitée comme la folie ou associée à une hystérie qu’ils ne pensaient que féminine.
Ainsi que nous l’avons déjà vu précédemment, le système nerveux autonome est géré par le non-conscient. C’est lui qui régule son fonctionnement et l’on peut saisir à travers cela l’importance du monde des émotions sur ce système nerveux. Lorsqu’il y a de la difficulté à gérer ce monde, notamment du fait des sollicitations de l’extérieur, lorsque le Cocher ne sait plus conduire la Calèche car les chevaux sont apeurés par des éléments extérieurs (bruits, insectes, lumières, etc.), le Maître Intérieur doit arrêter la Calèche, doit produire un « coup de théâtre » destiné à faire se ressaisir tout le monde et à faire stopper la montée en puissance de la pression inconsciente chez la personne (Voir Le Chemin de Vie). Le signal spasmophile arrive alors et il est sans doute le signe de la difficulté qu’a la personne à gérer l’extérieur.
Toutes les manifestations de la « fameuse » spasmophilie comme les tremblements, tics dits « nerveux », nausées, migraines, spasmes, crampes, crises de tétanie sont les expressions de cette difficulté intérieure à maîtriser et à répondre correctement aux sollicitations du monde extérieur.