Le pouce est le doigt dans lequel se termine le méridien du Poumon. C’est le doigt de la protection, de la défense et de la réactivité par rapport au monde extérieur. Les enfants le savent d’ailleurs très bien quand ils disent, dans tous les pays du monde « pouce, j’arrête » ou bien « pouce, je ne joue plus », ou bien quand ils se mettent à sucer leur pouce dès qu’ils ont besoin d’être « rassurés ». Le fait que de nos jours de plus en plus d’enfants ne sucent plus ce pouce mais fréquemment le majeur et l’annulaire est très significatif du manque de repères et du besoin profond de sécurité qu’ils ont. Le pouce représente la sécurité extérieure, la protection de défense alors que le majeur et l’annulaire représentent la recherche de sécurité, non pas par la défense mais par l’unité. Ce besoin d’unité, intérieure et extérieure (soi-même et la famille) est associé à une recherche de pouvoir, d’action sur le monde extérieur.
Le pouce peut être aussi dans un second temps le doigt qui représente la tristesse ou la défaite. Dans tous les cas, les traumatismes (blessures, coupures, entorses, brûlures, etc.) ou les pathologies du pouce (rhumatismes, arthroses, etc.) sont en relation avec ces notions de besoin de protection, de défense par rapport à une agression du monde, imaginaire ou réelle, ou bien avec un vécu de défaite ou de tristesse.