Une dermatophytose ou plus simplement une mycose, sont des affections cutanées (peau et parfois muqueuses) dues à un champignon microscopique. C’est ce qui les différencie des infections cutanées classiques dues à des bactéries, des microbes ou des virus.
En effet les bactéries, microbes ou virus sont des agresseurs individualisés si j’ose dire. Ils existent et se développent par des attaques destructrices, alors que les champignons sont des parasites. Leur comportement est par conséquent non agressif/destructeur mais parasitaire. Ils se nourrissent et profitent du sujet mais ne sont pas en guerre avec lui, même si parfois ils l’épuisent.
Les mycoses et dermatophytoses sont donc des affections cutanées plutôt bénignes qui disparaissent souvent d’elles-mêmes. Elles sont souvent liées à un terrain fragile, notamment sur le plan immunitaire et disparaissent lorsque les « forces sont revenues ».
Nous sommes ici dans le cadre d’une affection cutanée et le sens global de vécu d’agression ou de besoin de se défendre s’applique bien entendu. Il n’y a pas ici d’attaque directe mais indirecte. Le côté parasitaire donne une connotation de « profiteur ». La personne concernée est sans doute parasitée par quelque chose. Sa force ou sa vitalité sont sans doute « pompées », parasitées par quelqu’un ou par une situation où tout repose sur elle et dans laquelle les autres se laissent porter. Cet état de fait a pu sans doute se mettre en place grâce au sujet lui-même qui n’a pas su se défendre ou n’a pas suffisamment conscience des niveaux de son territoire où on le « pompe ».
Le type spécifique de mycose va préciser le ressenti, conscient ou non, de la situation. Dans le cas du muguet, ou candidose buccale, sans doute les « parasites » nous empêchent-ils de nous exprimer, au propre ou au figuré. Dans le cas de l’intertrigo, qui se localise dans les plis de flexion de la peau, ils nous rendent la souplesse par rapport à la vie, difficile.
Dans le cas du pityriasis enfin, deux particularités existent. La première est la présence d’une desquamation plus marquée que dans les autres dermatophytoses et la seconde le fait que le pityriasis touche plutôt les peaux bronzées ou colorées, c’est-à-dire étant ou ayant été fortement soumises au soleil. Le sens de la desquamation a déjà été abordé dans le cadre de l’eczéma et nous pouvons nous reporter à ce chapitre. Pour ce qui est des peaux colorées, cette particularité ajoute sans doute l’idée que la personne s’est soit trop exposée, généralement parlant, soit que le parasitage vient de sa trop forte tendance à se mettre en avant.