Asthme

La toux, l’asthme, les bronchites, sont autant de signes que nous ressentons une sollicitation importante de l’extérieur, quand ce n’est pas une agression, et que nous ne savons pas, n’arrivons pas à la gérer. La souffrance ou la maladie nous permettent alors de l’évacuer. Les toux irritatives nous montrent que ces agressions nous irritent et nous insupportent, nous faisant réagir violemment. Les toux grasses sont le signe que les agents de l’agression restent prisonniers en nous. Ils sont englués dans les mucosités bronchiques que nous devons sécréter en plus grandes quantités pour arriver à « cracher le morceau », à évacuer ce qui nous agresse et « colle » en nous.

Cette relation du pulmonaire avec le rapport aux autres se retrouve en homéopathie avec l’usage de la préparation qui s’appelle « Celsemium ». Sans entrer dans le détail, notons simplement que Gelsemium est prescrit par les homéopathes aux personnes souffrant de timidité ou de « peurs d’anticipation » (avant les examens par exemple), mais aussi lors de complications d’états grippaux et autres affections pulmonaires. Gelsemium n’est d’ailleurs pas la seule préparation homéopathique qui permet de constater à quel point homéopathie et énergies fonctionnent au même niveau et selon les mêmes lois.

Le vécu d’agression n’est pas obligatoirement manifesté pour être ressenti. Les atmosphères lourdes, « étouffantes », les ambiances où l’on ne se sent pas à l’aise, sollicitent énormément les énergies du poumon. Les souffrances ou maladies du système pulmonaire (nez, gorge, bronches, etc.) nous parlent donc des situations ou des personnes qui nous mettent mal à l’aise sans pour autant nous agresser directement.

Les angoisses maternelles excessives, les atmosphères familiales lourdes, se traduisent souvent chez les enfants par des fragilités pulmonaires qui, si elles sont « soignées » trop efficacement ou si elles paraissent insuffisantes à l’enfant, peuvent se transformer en allergies respiratoires ou cutanées. Celui-ci se « défend » alors en réagissant, parfois violemment. L’asthme, l’eczéma, mais aussi les angines sont autant de « cris » que ce qui se passe par exemple autour de l’enfant, ne le satisfait pas, qu’il vit la situation comme une agression. La demande est ambiguë. Il a besoin en effet, à la fois de protection (amour et présence) et à la fois d’air, d’espace, de ne pas être étouffé.

 

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